Aujourd'hui, je ne parlerai pas d'ouvrages de dames... D'ailleurs, suite aux travaux du mois d'août, je me suis blessée à la main droite, il faut que je retourne faire des radios, il se pourrait que j'ai quelque chose de cassé. J'ai repris un peu les aiguilles, mais c'est douloureux et je travaille à la vitesse de l'escargot.
Voilà deux nouveaux membres dans notre tribu: Margotte Cocotte et Pollux Cocorico. Deux petits poussins araucanas, les fameuses poules aussi appelées "Poules aux Oeufs de Pâques". C'est une variété encore rare sur le sol français (mais qui tend à se démocratiser rapidement), originaire d'Amérique du Sud; ces poules sont dépourvues de queue, elles ont de jolis "toupets" d'oreille à l'age adulte et, oh merveille des merveilles: elles pondent des oeufs bleus!
Les miennes commenceront à donner des oeufs au printemps prochain. Ces jolies poulettes ne sont pas de grosses pondeuses, je compte donc ajouter à la basse-cour une Marans (elles pondent des oeufs très foncés couleur chocolat) et une Houdan ou une Nègre-Soie. Il y a une manifestation à Houdan à la fin du mois, nous nous y rendrons très certainement pour y trouver les prochains membres de la tribu. J'ai vraiment hâte de goûter aux oeufs de mes "cocottes", je rêve d'un oeuf à la coque avec des mouillettes... les souvenirs d'enfance remontent à la surface...
La jeune femme chez qui nous avons acheté nos Araucanas élève également des moutons et des lamas, plutôt des alpagas pour être plus précise, dont un d'un blanc immaculé; je tenterai bien de lui acheter une peu de toison pour la teinter et la filer... Même sans être cardée, cette laine est d'une douceur incroyable.
Nous avons fait un petit abri provisoire mais tout de même cossu pour ces dames, le poulailler définitif n'étant pas encore terminé, bien qu'il avance: double cloison de bois avec isolant entre les parois pour qu'elles soient bien au chaud, toiture en tuiles... Elles vont avoir une maison bien jolie et très confortable. Il ne nous reste plus qu'à fabriquer la porte, les casiers de ponte et l'enclos, et après: hop! Elles emménageront dans leur nouvelle maison. Lorsque nous avons acheté les poussins, ils étaient encore sous la lampe, je les ai donc gardés quelques jours à l'intérieur de la maison dans une cage... Ils ont ainsi pu s'habituer à la présence des chats à qui nous avons fait comprendre qu'il ne fallait pas y toucher. A priori, tout se passe bien.
Cela nous "ancre" un peu plus dans cet esprit "campagne" qui nous plaît tant: il a fallu se renseigner pour trouver où se fournir le grain et la paille, c'est désormais chose faite, nous sommes fin prêts pour jouer au "gentleman farmer"... Bon, ce n'est pas encore le Hameau de la Reine, mais je me vois déjà bien dans le rôle de la petite fermière à défaut d'être la bergère.
L'automne arrive à grands pas, le ginkgo biloba commence à se couvrir d'or, les poires sont presque mûres et il est temps de récolter les mûres, les dernières framboises et tomates et puis ce sera le tour des coings... Pour le raisin, on oublie: je n'ai pas pris le temps de traiter la vigne qui a attrapé le mildiou... toute la récolte est perdue... :-( C'est bien dommage. C'est une vieille vigne qui se traîne, je crois que je vais finir par l'arracher pour la remplacer par des ceps plus récents... du chasselas et un peu de muscat à moins que je ne trouve des variétés plus intéressantes en faisant le tour des pépiniéristes.
Nous venons de faire rentrer du bois, il faut maintenant le fendre et le ranger, ça réchauffe déjà une première fois avant même de brûler dans l'âtre! Et dans deux mois, il faudra refaire la manoeuvre avec cinq stères supplémentaires pour être sûrs de pouvoir tenir jusqu'au printemps... Même s'il fait soleil ce matin, il ne fait pas bien chaud, nous avons fait du feu pour la première fois de la saison... histoire de se prendre un petit déjeuner sympa au chaud devant les flammes... ah ce que c'est agréable... Encore un plaisir de campagne dont on ne se lasse pas. Une petite promenade dans les bois cet après-midi pour aller admirer le début du changement de couleur des feuillages et entendre les petits bois craquer sous les pas, sentir l'odeur "mouillée" de la forêt...
J'ai ajouté une corde de plus à mon arc: je me suis inscrite à la chorale... J'ai longuement hésité, par timidité surtout... Chanter à pleine voix devant des inconnus, c'est tout de même très intimidant, voire effrayant... et puis je me posais des questions sur mes capacités: je ne connais pas le solfège et mon grand-père m'a si souvent répété en rigolant que je chantais comme une "casserole"... J'ai fini par oser. Le chef de chorale, après quelques vocalises m'a classé dans les sopranes et on m'a rassurée... non, je ne chante pas faux... ouf! C'est fou ce que cela fait du bien de chanter... c'est une sorte de "défouloir", quelque chose se passe à l'intérieur, au niveau du ventre, je me découvre des muscles dont j'ignorais l'existence... J'avoue que ce n'est pas toujours évident, chanter à quatre voix... chanter sa partition en écoutant ce que font les autres groupes de voix, mais sans les rejoindre... Je me posais aussi quelques questions sur le répertoire... On associe souvent au mot "chorale" une image de grenouilles de bénitier nasillardes et de chants religieux. Je n'ai rien contre les chants religieux, il y a même de magnifiques chants monastiques que j'écoute avec grand plaisir... mais bon, ce n'est pas très varié... Et bien, il faut dépoussiérer ce poncif... Ici, oh, surprise, on chante de tout, de la berceuse au jazz en passant par des chants renaissance et du gospel; en français, en anglais, en latin, en italien... Bref, je suis ravie. J'ai déjà un classeur rempli de partitions, c'est presque angoissant... il va falloir que je memorise tout ça. Les petits nouveaux dont je fais partie ne seront pas encore en mesure de participer au concert de la Sainte-Cécile mais on nous promet une participation au concert du printemps... Je ne sais pas bien si j'en aurai le courage, cela doit être encore plus impressionnant!
Les miennes commenceront à donner des oeufs au printemps prochain. Ces jolies poulettes ne sont pas de grosses pondeuses, je compte donc ajouter à la basse-cour une Marans (elles pondent des oeufs très foncés couleur chocolat) et une Houdan ou une Nègre-Soie. Il y a une manifestation à Houdan à la fin du mois, nous nous y rendrons très certainement pour y trouver les prochains membres de la tribu. J'ai vraiment hâte de goûter aux oeufs de mes "cocottes", je rêve d'un oeuf à la coque avec des mouillettes... les souvenirs d'enfance remontent à la surface...
La jeune femme chez qui nous avons acheté nos Araucanas élève également des moutons et des lamas, plutôt des alpagas pour être plus précise, dont un d'un blanc immaculé; je tenterai bien de lui acheter une peu de toison pour la teinter et la filer... Même sans être cardée, cette laine est d'une douceur incroyable.
Nous avons fait un petit abri provisoire mais tout de même cossu pour ces dames, le poulailler définitif n'étant pas encore terminé, bien qu'il avance: double cloison de bois avec isolant entre les parois pour qu'elles soient bien au chaud, toiture en tuiles... Elles vont avoir une maison bien jolie et très confortable. Il ne nous reste plus qu'à fabriquer la porte, les casiers de ponte et l'enclos, et après: hop! Elles emménageront dans leur nouvelle maison. Lorsque nous avons acheté les poussins, ils étaient encore sous la lampe, je les ai donc gardés quelques jours à l'intérieur de la maison dans une cage... Ils ont ainsi pu s'habituer à la présence des chats à qui nous avons fait comprendre qu'il ne fallait pas y toucher. A priori, tout se passe bien.
Cela nous "ancre" un peu plus dans cet esprit "campagne" qui nous plaît tant: il a fallu se renseigner pour trouver où se fournir le grain et la paille, c'est désormais chose faite, nous sommes fin prêts pour jouer au "gentleman farmer"... Bon, ce n'est pas encore le Hameau de la Reine, mais je me vois déjà bien dans le rôle de la petite fermière à défaut d'être la bergère.
L'automne arrive à grands pas, le ginkgo biloba commence à se couvrir d'or, les poires sont presque mûres et il est temps de récolter les mûres, les dernières framboises et tomates et puis ce sera le tour des coings... Pour le raisin, on oublie: je n'ai pas pris le temps de traiter la vigne qui a attrapé le mildiou... toute la récolte est perdue... :-( C'est bien dommage. C'est une vieille vigne qui se traîne, je crois que je vais finir par l'arracher pour la remplacer par des ceps plus récents... du chasselas et un peu de muscat à moins que je ne trouve des variétés plus intéressantes en faisant le tour des pépiniéristes.
Nous venons de faire rentrer du bois, il faut maintenant le fendre et le ranger, ça réchauffe déjà une première fois avant même de brûler dans l'âtre! Et dans deux mois, il faudra refaire la manoeuvre avec cinq stères supplémentaires pour être sûrs de pouvoir tenir jusqu'au printemps... Même s'il fait soleil ce matin, il ne fait pas bien chaud, nous avons fait du feu pour la première fois de la saison... histoire de se prendre un petit déjeuner sympa au chaud devant les flammes... ah ce que c'est agréable... Encore un plaisir de campagne dont on ne se lasse pas. Une petite promenade dans les bois cet après-midi pour aller admirer le début du changement de couleur des feuillages et entendre les petits bois craquer sous les pas, sentir l'odeur "mouillée" de la forêt...
J'ai ajouté une corde de plus à mon arc: je me suis inscrite à la chorale... J'ai longuement hésité, par timidité surtout... Chanter à pleine voix devant des inconnus, c'est tout de même très intimidant, voire effrayant... et puis je me posais des questions sur mes capacités: je ne connais pas le solfège et mon grand-père m'a si souvent répété en rigolant que je chantais comme une "casserole"... J'ai fini par oser. Le chef de chorale, après quelques vocalises m'a classé dans les sopranes et on m'a rassurée... non, je ne chante pas faux... ouf! C'est fou ce que cela fait du bien de chanter... c'est une sorte de "défouloir", quelque chose se passe à l'intérieur, au niveau du ventre, je me découvre des muscles dont j'ignorais l'existence... J'avoue que ce n'est pas toujours évident, chanter à quatre voix... chanter sa partition en écoutant ce que font les autres groupes de voix, mais sans les rejoindre... Je me posais aussi quelques questions sur le répertoire... On associe souvent au mot "chorale" une image de grenouilles de bénitier nasillardes et de chants religieux. Je n'ai rien contre les chants religieux, il y a même de magnifiques chants monastiques que j'écoute avec grand plaisir... mais bon, ce n'est pas très varié... Et bien, il faut dépoussiérer ce poncif... Ici, oh, surprise, on chante de tout, de la berceuse au jazz en passant par des chants renaissance et du gospel; en français, en anglais, en latin, en italien... Bref, je suis ravie. J'ai déjà un classeur rempli de partitions, c'est presque angoissant... il va falloir que je memorise tout ça. Les petits nouveaux dont je fais partie ne seront pas encore en mesure de participer au concert de la Sainte-Cécile mais on nous promet une participation au concert du printemps... Je ne sais pas bien si j'en aurai le courage, cela doit être encore plus impressionnant!
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